A la rencontre des Femmes

du Musée de la Grande Guerre de Meaux

 

Vendredi 12 février 2016, une vingtaine d’élèves de notre lycée sont partis à Meaux, visiter le Musée de la Grande Guerre, afin de mieux comprendre le rôle et la place que les femmes occupèrent au cours de ce premier conflit majeur du XXe siècle.

 

C’est avec beaucoup d’émotions que nous remontons petit à petit ces cent ans qui nous séparent d’elles et de ces poilus plongés au cœur de cette terrible guerre.

 

Nous y voyons les premiers avions de guerre, un taxi de la bataille de la Marne, un camion chargé de transporter les pigeons voyageurs, un char Renault, des masques à gaz, des grenades, des obus et tant d’autres choses.

 

Nous prenons au fur et à mesure conscience que cette guerre était différente des autres de part les progrès techniques mis au service de la destruction et du nombre de pays engagés comme le prouvent les multiples uniformes de soldats exposés.

 

Guerre mondiale mais aussi guerre totale.

 

En effet, progressivement, les femmes émergent dans cet univers si masculin, en tant qu’infirmières comme le prouve cette salle consacrée aux Gueules cassées qui nous rappelle à tous la violence et la brutalité inouïes de ce conflit ou en tant que marraines de guerre et d’épouses comme le démontrent ces millions de lettres et de colis échangés entre l’arrière et le front ainsi que ces divers objets fabriqués de manière artisanale dans les tranchées par ces hommes loin de leur foyer.

 

Nous évoquons également ces femmes incroyables qui bouleversèrent la vie de milliers d’hommes comme Marie Curie et ses voitures radiologiques nommées les petites Curies.

 

Nous parlons des espionnes de guerre comme Mata Hari, de ces femmes combattantes notamment russes, sans oublier les célèbres Munitionnettes  chargées de fabriquer par millions des armes, parfois au péril de leur vie.

Nous échangeons sur les difficultés quotidiennes, sur le sort de ces milliers de veuves et de ces femmes qui participèrent à l’économie et à l’effort de guerre, sur leurs conditions de travail, sur ce qu’elles avaient fait et ce qu’elles représentaient à cette époque.

 

Puis, nous nous regroupons tous au pied de la statue de Gallieni, comme pour rendre un dernier hommage à ces poilus et à leurs femmes, travail de mémoire oblige.